Depuis que j’ai 8 ans, j’ai une admiration sans borne pour Julie Payette, première femme québécoise à être allée dans l’espace.
Née le 20 octobre 1963 à Montréal, Mme Payette pratique plusieurs sports (course à pied, ski, sports de raquette, plongée sous-marine), détient une licence de pilote professionnel et parle 6 langues (français, anglais, espagnol, italien, russe et allemand). De plus, elle est pianiste et s’est déjà produite avec de grands orchestres, dont l’OSM!
Pour devenir astronaute, elle a suivi des études en génie électrique, un milieu reconnu pour être plutôt masculin. Elle a participé à des activités de recherche en informatique, en traitement du langage naturel et en reconnaissance vocale automatique et elle a travaillé à titre d’ingénieure de systèmes, chez IBM Canada (1986-1988), d’assistante à la recherche à l’Université de Toronto (1988-1990), de scientifique invitée au IBM Research Laboratory, à Zurich, en Suisse (1991), et d’ingénieure de recherche chez BNR/Nortel à Montréal (1992). En juin 1992, elle est sélectionnée par l’Agence Spatiale Canadienne, puis est transférée à la NASA en août 1996. Finalement, du 27 mai au 6 juin 1999, Mme Payette a pris part à la mission STS-96 à bord de la navette spatiale Discovery. Au cours de cette mission, l’équipage a effectué le premier amarrage manuel de la navette à la Station spatiale internationale et a livré et installé quatre tonnes de matériel. Mme Payette occupait les fonctions de spécialiste de mission, était responsable des systèmes de la station, a supervisé une sortie dans l’espace et a manœuvré le bras Canadien.
À l’âge de 8 ans, j’ai été tellement impressionnée par la vie de Julie Payette que j’ai moi-même voulu devenir astronaute. Je me suis mise à faire du sport, moi qui était plutôt sédentaire, et je me suis juré que je serais un jour polyglotte, comme elle. Aujourd’hui, je parle couramment 4 langues.