Éviter les abus

Nicolas Beaudoin
30 décembre 2014

Voici quelques trucs tirés du site

http://viteunerecette.ca/conseils-cuisine/trucs-et-astuces/abus-alimentaires-temps-des-fetes

Essayer d’identifier le fait de «manger ses émotions»

Bon c’est un truc plus psycho-pop que culinaire, mais après tout, les émotions sont souvent liées de très, très près à la nourriture. Le temps des Fêtes, c’est souvent ça : le fait de retrouver notre famille nous fait sentir à nouveau comme un enfant, quelqu’un qui n’est plus présent nous manque particulièrement, on peut se sentir vulnérable face aux critiques des autres, etc. Il n’y a pas de solution miracle à cela. Mais il reste que comprendre ces mécanismes peut aider à mieux les identifier lorsque ça se présente et c’est déjà un pas de fait pour ne pas se laisser happer par les abus alimentaires.

Manger un peu avant le repas

Ça peut paraître très bizarre de manger avant d’aller manger, mais ça marche. Si avant de partir pour un party des Fêtes on prend une collation santé (des crudités, des noix, une pomme avec un peu de beurre d’arachides, etc.), on n’arrivera pas le ventre complètement vide. Et ventre vide + alcool + esprit des Fêtes + bouffe en quantité = mauvais mélange et abus assurés.

Manger en buvant

Puisqu’on parle de ventre vide, tout le monde sait déjà certainement (probablement même d’expérience, comme moi) que boire de l’alcool sans manger en même temps, c’est quelque chose qu’on essaie de ne pas répéter trop souvent. Lorsqu’on mange des bouchées en même temps, l’absorption de l’alcool se fait plus lentement et est donc moins «surprenante».

Se préparer mentalement

Si on sait que notre faiblesse, ce sont les chips (ou encore les desserts), on y pense avant. Alors on se «parle» et on se prépare au fait qu’il y aura des tentations. On décide à l’avance de notre stratégie, par exemple «Je vais prendre seulement 10 chips et m’éloigner du plat ensuite pour me changer les idées», ou encore «Ce soir je vais manger à ma faim mais je suis capable de ne pas prendre de dessert».

Une autre exercice à faire à l’avance : se préparer aux gens qui voudront absolument qu’on prenne de tout, et ce, même si on n’a plus faim / soif (trouver une façon polie mais ferme de leur répondre, c’est génial).

Goûter

Goûter, c’est permis! En prendre un peu, ça va. C’est beaucoup plus facile de faire face à un party si on se permet une «petite récompense». Mais on s’assure que la récompense en vaut la peine. Par exemple, mieux vaut ignorer le plat de M&M aux arachides (bof) et prendre une petite tranche de l’exquise bûche à la praline d’une pâtisserie fine à la place.

«Sauter» un drink

Pour éviter les lendemains de veille difficiles, une stratégie facile est de boire une consommation, puis de boire un verre non-alcoolisé pendant que les autres en sont à leur 2e, et ainsi que suite. On peut également boire des verres moitié-moité (moitié vin blanc et moitié eau minérale, etc.)

Profiter des journées tranquilles

Les jours où on n’a rien de prévu, c’est le temps de donner une petite pause à notre estomac et notre foie! Ça permet de compenser pour les jours de party et de garder un tant soit peu l’équilibre. On mange beaucoup de légumes et on boit de l’eau à profusion.

Bouger

Même si on fait des abus, le temps des Fêtes est beaucoup moins dur sur le corps si on conserve notre routine de sport. Même juste le fait d’aller prendre des marches ou de jouer dehors avec les enfants peut faire une différence.

Et finalement ne pas trop s’en vouloir si on abuse un peu!

C’est le temps des Fêtes après tout! On s’amuse et surtout on passe l’éponge. Janvier amènera une nouvelle chance de repartir à zéro.